Avec mes fils de cuivre enlacés, noués ou simplement libres, je reconstitue la divagation de mes songes, mes rencontres avec des visages, des chats, des mains, beaucoup de mains. J’apprécie le caractère continu que le fil de cuivre, de laiton ou de fer donne au trait ou à la ligne. Comme une dentellière, avec l’aide de crochets ou d’aiguilles, je crée une collection de formes que j’assemble en histoire arachnéenne.