Le fil de cuivre me permet de travailler le trait à la manière d’une broderie. Entre l’éclat précieux du métal et la chaleur sensuelle du papier, la lumière circule et vibre. C’est cette vibration du trait que je poursuis. Obsédantes habitantes de mon imaginaire, des mains appellent et interpellent, se métamorphosant tantôt en êtres de pensée et d’action tantôt en figures animales, à moins qu’elles ne se confondent simplement avec la nature. Parfois le travail de broderie envahit et déborde la toile.